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Montpellier – 1595
Montpellier est une belle ville bien bâtie. Je n'ai pas vu sa pareille en France pour le beauté de ses maisons, construites généralement en pierres de taille, et renfermant des logements superbes. Les rues sont étroites, ce qui les garantit contre les ardeurs du soleil pendant les fortes chaleurs. A cette époque, on se tient au rez-de-chaussée, où l'on entretient la fraîcheur en arrosant les appartements et les rues.
(Thomas Platter, "Félix et Thomas Platter à Montpellier , Notes de voyage de deux étudiants bâlois", traduit par M. Kieffer, Montpellier, Coulet, 1892, cité dans: Jean M. Goulemot, Paul Lidsky et Didier Masseau, "Le voyage en France – anthologie des voyageurs européens en France, du Moyen Age à la fin de l'Empire", Robert Laffont, coll. Bouquins, Paris, 1995, p. 181)

Avignon - 1844
Les rues sont vieilles et très étroites, mais à peu près propres, et ombragées par des vélums tendus d'une maison à l'autre.
(Charles Dickens, "Images d'Italie", traduit de l'anglais par Henriette Bordenave, Avignon, Ed. Barthélemy, 1990, cité dans: Jean M. Goulemot, Paul Lidsky et Didier Masseau, "Le voyage en France – anthologie des voyageurs européens en France, aux XIXè et XXè siècles, Robert Laffont, coll. Bouquins, Paris, 1997, p. 126)

Séville - 1935
La Calle de las Sierpes est à cet égard un véritable microcosme de la vie sévillane. Interdite aux véhicules, refuge d'ombre et de fraîcheur, grâce aux soldos, vélums de toile tendus d'un toit à l'autre, elle grouille à certaines heures d'une animation intense.
(Auguste Vierset, "L'Espagne en autocar", Les Editions de Belgique, Bruxelles, 1935, p.87)

Rome – Saint-Pierre, 31 octobre 1936
Ce vaisseau immense conserve en son sein une température douce, et qui produit d’abord dans ce moment-ci le plus doux effet et vous dispose bien ; puis l’harmonie suave qui règne sous ces belles voûtes dorées, le dôme qui paraît, comme il est en effet, immense, la vapeur tranquille qui le remplit et lui donne une apparence aérienne, vous touchent profondément et vous font tomber dans une rêverie des plus agréables.
(E. Viollet le Duc, "lettres d’Italie 1836-1837 adressées à sa famille, ", Léonce Laget, Paris, 1971, p. 191)

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