Lumières
Angleterre, 1943
Dans la lumière normale du jour et particulièrement dans le climat anglais, dans la lumière anglaise, qui peut-être très diffuse et très égale, ce n’est qu’une sculpture aux formes pleinement épanouies qui puisse être expressive. Le relief incisé ou les surfaces à peine grattées ne sont pas visibles dans l’atmosphère grise de l’Angleterre. Il n’y a que le contraste architectural des masses, la puissance sculpturale concrète et une réelle organisation sculpturale qui deviennent visibles sous un jour sombre. C’est pourquoi, en prenant l’habitude de travailler en plein air, on est obligé de faire une sculpture qui ait une réalité propre comme la réalité de la nature environnante. (Henri Moore, « On Sculpture », p. 112.)
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